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Visite de l'Opéra Garnier, Paris
Visite de l'Opéra Garnier le 30 novembre 2023
L’Opéra de Paris naît au XVIIe siècle et est indissociable du pouvoir royal mais aussi de la figure de Jean-Baptiste Lully, surintendant de la musique de Louis XIV. À cette époque naissent les fondements de l’institution actuelle.
Le 28 juin 1669, le roi Louis XIV accorde au poète Pierre Perrin un « privilège » pour établir une académie d’opéra destinée à proposer au public des représentations en musique et en langue française.
Ce monopole, qui vise à contrer la suprématie de l’opéra italien mais aussi à transmettre au public le goût du théâtre, de la danse et de la musique, est considéré comme l’acte fondateur de l’Opéra de Paris.
L’Académie royale d’opéra s’installe d’abord dans la salle du jeu de paume de la Bouteille, située rue Mazarine, de 1671 à 1672. Baptisé ensuite Académie royale de musique, l’Opéra prend place dans la salle du Bel-Air puis, dans la première salle du Palais-Royal, à partir de 1763 et pour près d’un siècle.
De 1821 à 1873, l’Opéra s’installe dans la salle Le Peletier où il connaît une période fastueuse au cours de laquelle s’épanouit le « grand opéra » français et le ballet romantique. Après l’incendie de cette salle, un nouvel Opéra, le Palais Garnier est inauguré le 5 janvier 1875, sous la présidence de Mac Mahon, après 15 ans de travaux.
Le nouvel édifice de pierre, de marbre et d’or est accueilli triomphalement : c’est le monument plus que les œuvres que l’on vient voir, et le Palais Garnier devient le modèle du théâtre à l’italienne : à la fois fonctionnel et flamboyant.
À la Belle Époque, le Palais Garnier est l’un des principaux lieux de rencontre et de divertissement du Tout-Paris, un public d’abonnés constitué des élites financières, industrielles et politiques.
Pour en savoir plus : https://www.operadeparis.fr/apropos/histoire
SOMMAIRE
L'entrée de l'Opéra Garnier, Paris
Le grand escalier de l'Opéra Garnier, Paris
Le Grand Foyer de l'Opéra Garnier, Paris
Le salon du Soleil et la Bibliothèque de l'Opéra Garnier, Paris
Les dimensions de l'Opéra Garnier : (source wikipédia)
Surface du terrain : 15 000 m2
Emprise au sol : 12 000 m2
Surface hors œuvre totale : 66 640 m2
Surface dans œuvre totale : 57 946 m2
Longueur totale : 155 à 173 m ;
Largeur maximale : 101 à 125 m ;
Hauteur du sol de la Place de l'Opéra à la terrasse supérieure du comble de la scène : 55,97m ;
Hauteur de la façade principale : 32,12m ;
Hauteur du fond de la cuve à la lyre d'Apollon et son paratonnerre : 73,60 m ;
Hauteur du grand escalier : 30 m ;
Dimensions du grand foyer : 18 m de hauteur, 54 m de longueur et 13 m de largeur ;
Dimensions de la salle : 20 m de hauteur, 32 m de profondeur, 31 m de largeur maximale ;
Poids du lustre : 6,5 tonnes ;
Principales caractéristiques de la cage de scène : 62,50 m de hauteur, dont 45 m de cintres et 15,50 m de dessous, le plateau ou scène s'étend sur 26 m de profondeur et 53 m de largeur. L'ouverture maximale du cadre de scène est de 15,60 m de largeur sur 10 m de hauteur.
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Par Steeve L le 10 Décembre 2023 à 17:56
Visite de l'Opéra Garnier le 30 novembre 2023
Les emmarchements et la galerie de l'entrée principale mènent les spectateurs à un premier vestibule voûté en berceau. Quatre sculptures à l'effigie de grands compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles nous acceuillent : de gauche à droite, Rameau, Lully, Gluck et Haendel en position assise.
Chacun représentent la musique d'un pays : France, Italie, Allemagne et Grande-Bretagne (Jean Baptiste Lully était d'origine italienne et se prénommait Giovanni Battista Lulli)
Jean Baptiste Lully 1632-1687 Directeur de l'Opéra en 1672. Jean Philippe Rameau 1683-1764 compositeur français
Georg Friedrich Haendel 1685-1759 compositeur allemand. Christoph Willibald Gluck 1714-1787 compositeur anglais
Une fois franchie la rotonde des abonnés, le bassin de la Pythie conduit au grand escalier et à la somptueuse nef de trente mètres de hauteur :
Le bassin de la Pythie sous le grand escalier. Aux pieds nous pouvons observer des dragons, des aigles et des lézards.
L'entrée de l'Opéra Garnier, Paris, vu au niveau des quatre statues.
Au pied de l'escalier, deux statues-torchères en bronze de Albert-Ernest Carrier de Belleuse, dit Carrier-Belleuse, représentent des figures féminines tenant des éclairages au gaz, puis électriques.
Après avoir monté quelques marches nous arrivons sur le premier palier :
Porte aux cariatides : "La Tragédie" portant un glaive et "La Comédie", une harpe d'or à la main. Statues en bronze en partie doré, marbres jaune de Sienne et vert de Suède de THOMAS, Gabriel-Jules (1824-1905)
Vue du premier étage de l'Opéra Garnier
Statue de Berlioz au premier étage de l'Opéra Garnier, Paris
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